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La ventilation correspond à l'alternance
de deux séquences successives : l'inspiration et l'expiration.
Au repos, l'inspiration résulte de la contraction du seul diaphragme.
On note aussi une mise en jeu des muscles pharyngés, laryngés
et des voies aériennes supérieures. Au repos, l'expiration
est passive. En régime d'inspiration et d'expiration forcée,
les muscles accessoires (intercostaux, scalènes, abdominaux...)
sont également mis en jeu.
La genèse et la régulation synchronisée de cette
mécanique sont assurées par des structures nerveuses centrales
qui commandent directement les noyaux des nerfs se distribuant aux muscles.
Les noyaux les plus importants sont les noyaux des nerfs phréniques
situés dans la moelle épinière cervicale (C4). Ces
structures reçoivent des afférences périphériques
(mécanorécepteurs pulmonaires, mécanorécepteurs
propriocéptifs.., chémorécepteurs aortiques et carotidiens)
et centrales (chémorécepteurs centraux, cortex, centre de
la déglutition, centre du vomissement...) qui modulent leur activité
et, finalement, le profil ventilatoire. Un schéma récapitulatif
de ces structures est en bas de cette page.
La section caudale du tronc cérébral (à la jonction
du bulbe et de la moelle épinière cervicale) se traduit
par un arrêt respiratoire. Au contraire, la section en région
rostrale du pont (en arrière des collicules) ne modifie pas le
profil ventilatoire de l'animal ainsi préparé. Ces deux
expériences attestent du rôle essentiel du bulbe et du pont
dans la régulation ventilatoire.
On distingue deux éléments dans l'étude des centres
régulateurs de la respiration: leur influence dans la modulation
du rythme ventilatoire (fréquence et amplitude) et leur influence
sur la genèse même de l'automatisme ventilatoire (rythmogenèse).
Les diapositives suivantes rappellent, dans l'ordre évoqué
ci-dessus, un résumé des expériences ayant permis
l'identification de cette commande nerveuse.
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Les centres régulateurs
de la ventilation
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La rythmogenèse
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